Shirley
Messages : 30 Date d'inscription : 19/02/2013 Age : 33 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Sans Contrefaçons... Mar 19 Fév - 21:32 | |
|
♦Nom:/ ♦Prénom:Shirley ♦Surnom:/ ♦Âge:19 ♦Sexe:Hermaphrodite ♦Orientation sexuelle:Bisexuelle ♦Race:Humaine? ♦Rang:Esclave ♦Rebelle ou docile:Docile
| Shirley |
Fruit désastreux d’une manipulation génétique visant à créer un humain à la beauté parfaite, Shirley est physiquement quasi-parfaite. Son visage est assez petit, et possède des lèvres pulpeuses d’un rose tendre. Sa peau est si pale qu’on la croirait faite de marbre blanc, et est douce comme le velours des sièges de Buckingham. Ses yeux possèdent cette étrange faculté de changer de couleurs en fonction de son humeur, allant d’un gris terne à un bronze éclatant. Elle porte ses longs cheveux blancs tressés sur le côté de sa tête, même si de fines mèches encadrent son visage.
Son corps est harmonieux, tout en finesse, mais avec des courbes si parfaites qu’on les eut crues dessinées par un peintre prodigieux. Ses fesses rebondies n’ont de pareilles que sa poitrine plus qu’opulente attirant sans forcer les yeux des hommes qui l’entourent.
Elle s’habille de façon à exposer le plus sa poitrine et ses fesses, pour ne pas attirer la bosse disgracieuse ornant le creux de son bassin. Et éviter les quiproquos lui ayant souvent valu de se retrouver maltraitée, la forçant à porter de lourds bandages pour cacher les marques de ces rixes.
Son corps a été décoré comme une œuvre d’art, comme pour en pardonner l’imperfection. Ainsi, des arabesques de lianes et de fleurs exotiques sont gravées à l’encre noire dans sa peau. Différents piercings complètent ses modifications corporelles : les pointes de ses seins sont ainsi munies de fins anneaux, de même que l’excroissance de son bassin et sa langue.
Shirley est belle et elle ne le sait que trop bien. Elle aime jouer de ses charmes pour avoir accès à ce qu’elle désire, mais son imperfection la mine toujours au dernier moment. Elle en a fini par détester sa propre beauté, par désirer chaque jour que la mort l’emportera rapidement et mettra fin à ce calvaire journalier. Elle ne sait pas elle-même si elle doit se considérer comme un homme ou une femme : même ses désirs sont contradictoires, et elle se sent aussi attirée par les hommes que par les femmes (elle n’a de toute façon jamais pu tenter une approche quelconque, les rares prétendant étant toujours rebutés par son membre viril, entre ses cuisses si féminine). La dualité de son corps se reflète dans son esprit, et elle ne sait même pas comment elle doit se comporter. Elle calque donc son comportement sur celui des clientes, se disant que, son côté féminin étant plus visible que l’autre, elle aurait plus de facilité à se faire passer pour une femme que pour un homme.
Ses années de solitudes l’ont rendue pensive, et souvent elle se perd dans la contemplation d’un papillon ou des passant dans la rue devant l’animalerie. Elle rêve de ces contes dans lesquels un prince vient sauver une princesse, mais, ne sachant dans quel rôle elle doit se placer, cela ne fait que la faire rentrer dans des rages folles et dévastatrices, qui forcent le propriétaire de la boutique à l’attacher pour ne pas qu’elle se fasse du mal.
Belle. Elle devait être belle. Non. Plus que belle, parfaite, oui, c’est le mot. Les généticiens qui encadraient l’expérience en étaient surs, ils avaient les moyens de créer une humaine parfaite, en prenant les meilleurs gènes, sélectionnés dans le patrimoine génétique de tout l’empire britannique. Elle devait avoir les yeux sombres des indes, la peau claire de la mère patrie anglaise, la finesse des membres des concubines japonaises. En grandissant elle développerait les opulentes formes de l’Irlande, et la voix angélique des danseuses tahitiennes… Tout aurait probablement bien fonctionné si, dans un souci de machisme prononcé, ils n’avaient pas voulu lui donner la logique des savants anglais les plus renommés, et ainsi scellé son destin.
La grossesse s’était bien passée, malgré quelques sautes d’humeur étonnantes de la mère porteuse (qui déclara par la suite avoir eu l’impression de porter deux enfants tant en son ventre les moments de calme succédaient à d’autres de rage intense). Mais lors de l’accouchement, les scientifiques virent leur terrible erreur. Les gènes masculins qu’ils avaient injectés en elle, sensés gonfler son intellect, n’avaient visiblement pas fait gonfler que ça : entre les cuisses de ce qui devait être une humaine parfaite selon leurs estimation se trouvait une imperfection non négligeable. Un pénis pleinement développé surmontait son mont de vénus.
Le scandale fut si terrible que le laboratoire en perdit aussitôt toute sa renommée, et toutes ses subventions, et il ne tarda pas à mettre la clef sous la porte.
Au milieu de cette cohue, on eut vite fait d’oublier cet enfant que l’on avait nommé Shirley, nom supposé plus androgyne que « Eve » qui lui était pourtant prédestiné. On la confia à un orphelinat catholique, dans lequel elle devrait grandir dans le secret total et à l’écart des autres.
Elle passa là quelques années heureuses, dans l’ignorance de sa différence vis-à-vis des autres enfants qu’elle voyait souvent jouer dans la cour. Ayant appris à lire avec une facilité déconcertante, elle passait ses journées à se perdre dans les livres de la bibliothèque, les dévorant les uns après les autres. Un jour, le livre qui atterrit entre ses mains fut la Bible, et cette lecture changea sa vie. Non pas au niveau de son texte, car elle le trouva faible stylistiquement et plein de répétitions inutiles, mais surtout à cause de l’image illustrant la genèse : Adam et Eve, représentés nus. Elle demanda à la mère supérieure lequel d’entre eux était sensée la représenter, et la vieille femme lui déclara qu’elle n’avait qu’à regarder si entre ses cuisses elle accueillait un vit ou une fente, ce à quoi Shirley ne put répondre. Tous découvrirent ainsi son secret, et elle fut jetée dans la rue, car, ne répondant ni au sexe fort ni au sexe faible, elle ne pouvait accueillir en elle la bénédiction du seigneur.
Elle grandit ainsi seule, abandonnée, dans la rue, avant de se faire engager par les propriétaires d’une animalerie. Elle y trouvait le gîte et le couvert. Elle y travailla en tout et pour tout trois jours, avant que le propriétaire ne veuille imposer son droit de cuissage sur elle, et ne découvre son secret. Aussi, elle changea de côté du comptoir et se fit mettre en cage.
♦Prénom ou Surnom:Gun ♦Âge:21 ♦Passion:Musique ♦Comment avez-vous trouvé le forum?/ ♦Idée pour l'améliorer:/
| |
|
Elfy Salem Déesse Kawaii-Minette
Messages : 261 Date d'inscription : 20/08/2011 Age : 32 Localisation : Chez mon maître
Feuille de personnage Maître/Hybride de:: Anthonius Salem Petit(e) Ami(e): Connaissances:
| Sujet: Re: Sans Contrefaçons... Mer 20 Fév - 15:11 | |
| Bon et bien tu es VALIDE! =) | |
|